La nourriture est bonne ! 30 heures plus tard, il a bien grandi.
Les sclérotes de blobs sont mis sur du papier filtre. L’eau va permettre au blob de se réveiller. Les 4 points sont des flocons d’avoine, source de nourriture.
Année scolaire 2021-2022
#ElèveTonBlob
Le CNES, en partenariat avec le CNRS et l’académie de Toulouse, a proposé à 4 500 établissements scolaires du primaire au lycée de participer à une expérience éducative originale, basée sur l’étude du comportement du Physarum polycephalum, ou « blob ». Cela consiste à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle qui sera menée en micropesanteur par Thomas Pesquet.
Mais qu’est-ce qu’un Blob ? Il est apparu il y a 1 milliard d’années, mais ce n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. Cet organisme unicellulaire dépourvu de cerveau est capable de se déplacer, de se nourrir, de s’organiser et même de transmettre ses apprentissages à un congénère. Ses capacités d’apprentissage font l’objet de recherches dans le laboratoire d’Audrey Dussutour, directrice de recherche CNRS.
A partir du 11 octobre, les élèves de 6è de M. Le Lann, accompagnés de Mme Thatje, ont fait la « fiche d’identité » de leur blob, avant de les « réveiller » pour les expériences le 13 octobre en 605. Ils apprennent les notions d’hypothèses, s’interrogent sur les aspects scientifiques et techniques et sont très curieux (« est-ce que je pourrai en avoir un et le transmettre à mes enfants ? ») Ils mettent en œuvre un protocole scientifique et comparent leurs observations sur le comportement, la nutrition et la vitesse de déplacement de leurs blobs avec les résultats obtenus des Blob-ISS. Ils pourront normalement déduire l'impact de la micropesanteur sur cet organisme unicellulaire étonnant : le comportement du Blob est-il différent dans l’espace ?
Les hermelles sont des vers marins qui vivent dans des tubes de sable qu’ils construisent eux-mêmes.
L’agglomération de ces tubes forme de véritables constructions, les récifs d’hermelles. Une surface d’1 m2 de récif
peut contenir jusqu’à 30000 vers ! Ces récifs sont le refuge pour de nombreuses espèces.
Le macareux moine est l’oiseau emblème de la ligue de protection des oiseaux. Cette espèce a payé un lourd tribut
aux marées noires successives qui ont touché la côte nord de la Bretagne. On dénombre aujourd’hui 170 couples
dans la réserve des sept îles contre 7000 en 1950 !
La vache pie noire est le symbole de la biodiversité domestique bretonne. Cette vache a failli disparaître mais grâce
à un plan de sauvegarde lancé dans les années 80, c’est aujourd’hui 1300 femelles pie noires qui vivent en Bretagne
chez 350 éleveurs.
Menacée de disparition sur le continent, l’abeille noire a trouvé refuge depuis 1978 sur l’île d’Ouessant à l’abri de
la pollution et des parasites. Cette abeille, adaptée à la flore locale, produit un miel au goût unique.
Année scolaire 2020-2021
La biodiversité bretonne s’invite au collège
La semaine 25, nous avons accueilli sur notre mezzanine, par le biais de l'Espace des sciences de Morlaix, l’exposition « Une année de biodiversité en Bretagne ». Tiphaine Lastennet, médiatrice scientifique à l’espace des sciences nous a tout d’abord présenté le nouvel espace des sciences de Morlaix qui ouvrira ses portes au public à Pâques 2022 dans l’ancienne Manufacture des tabacs. Puis au fil des interventions des élèves, elle a présenté quelques espèces emblématiques de la protection de la biodiversité en Bretagne, l’abeille noire d’Ouessant, la vache pie noire des Mont d’Arrée, le macareux moine des sept îles ou les hermelles de la baie du mont saint Michel.
Bernard Le Lann, professeur de SVT
Un nid de frelons ... asiatiques dans le parc
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